Au cœur du projet Traces de Weronika Gesicka, on retrouve justement les traces, les empreintes, les engrammes d’une existence passée. Les photos à la base de la série ont été achetées via une banque d’images. On y voit des scènes de famille, des souvenirs de vacances, des instants de tous les jours, le tout suspendu entre fiction et réalité. Qui sont ces individus photographiés ? Des acteurs qui posent ? De vraies personnes ? Nous ne savons rien des liens éventuels qui les unissent. L’artiste déforme les photos pour créer des collages surréalistes et presque dérangeants. « Nos souvenirs de ces personnes sont transformés et se brouillent progressivement dans une nouvelle réalité ».